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Titre du blog : dans les yeux d'une fille
Auteur : laura
Date de création : 05-03-2006
 
posté le 10-09-2006 à 15:48:15

histoir des Vampires

vampire Le vampire à été créé à partir de fantasmes en rapport au sang, ce précieux liquide rouge qui symbolise la vie mais dont la perte par une blessure peut être un danger mortel. On peut, sans trop de risques de se tromper, placer l'invention du vampire aux temps les plus anciens de l'humanité. Sa première trace visible est un vase préhistorique en Perse avec un dessin dessus. Cette image représente un homme combattant contre un monstre qui tente de lui sucer le sang.
Certains auteurs situent les premières légendes sur les vampires dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. Sans aller très loin dans la précision de l'endroit et dans la précision de l'année, il est permis de penser que, depuis toujours, l'homme a peuplé son univers imaginaire de créatures avec des pouvoirs surnaturels assoiffées de sang. On trouve des légendes autant chez les Chinois que chez les Aztèques, les Indiens, les Malais, les Polynésiens, les Esquimaux et chez plein d'autres peuples.

Une autre légende sur les vampires dit qu'au début, il y avait que Dieu. Rien n'existait. Il créa l'homme : Adam et Ève, qui eurent des enfants: trois garçons ayant pour nom Set, Abel et Caïn. Caïn se laissa tenter par le mal absolu : Lucifer. Et par acte de vengeance, il tua Abel. Dieu, pour punir Caïn d'avoir apporté la haine dans le monde, le maudit, et le condamna à une soif de sang éternelle et lui interdit de voir le soleil . Caïn se referma sur lui-même et partit méditer sur son sort, seul. Quelques millénaires passèrent, et Caïn apprit par Lucifer qu'il pouvait engendrer son mal par l'Étreinte : une goutte de son sang donnée à une personne qui venait de mourir en faisait un vampire. Caïn en créa trois : la première génération. Ils vécurent en contrôlant les humains dans la première cité. Mais cette première génération apprit qu'elle pouvait en engendrer une deuxième. Il y eu alors une bataille entre la deuxième génération et la première. La première cité fut détruite, ainsi qu'un grand nombre de vampires. La deuxième génération engendra une troisième (appelés Antédiluviens), qui engendra la quatrième (appelés Mathusalems). Ayant soif de pouvoir, cette dernière génération attaqua la troisième génération et la deuxième cité fut anéantie. Caïn, pensant que s'était une punition de Dieu, partit. Personne ne le revit. Depuis, les générations se succèdent : on parle de treizième génération... Cependant, les pouvoirs des vampires diminuent en montant dans les générations. Ainsi, Caïn, la première, deuxième, troisième et quatrième génération, par leurs pouvoirs étaient des Dieux. Mais la treizième doit être vraiment très faible par rapport aux pouvoirs...

Les vampires sont-ils réels ou un simple produit de notre imagination ?

Le Dr Dolphin pense que le mythe du vampire aurait été inspiré d'une maladie héréditaire du sang, la porphyrie, qui est très rare. La porphyrie provoque une grande sensibilité de la peau au soleil qui donne des effets spectaculaires chez le malade. Toute personne qui a cette sérieuse maladie prend des risques graves si elle s'expose aux rayons du soleil, car celui-ci provoque une importante atrophie de la peau. Les globules rouges sont détruits et la transfusion est pour le moment le seul remède efficace pour arrêter la maladie. Dans les Balkans, où le taux de porphyrie est assez élevé, les malades ont découvert très tôt l'usage bénéfique du sang pour leur maladie, alors ils ont commencés à boire du sang de bétail. Les malades ont souvent des déformations dentaires, dont des canines longues et pointues et une grande pâleur. De nombreuses drogues peuvent provoquer des crises de porphyrie. Une substance ayant cette propriété a été identifiée par le Dr Dolphin dans l'ail. Il pense que dans les régions reculées des Carpates, place ou les gens croient souvent aux légendes, les malades de la porphyrie et leur manie de boire du sang a pu donner naissance à la légende du vampire et du loup-garou. Les malades de la porphyrie ont beaucoup réagi à cette théorie, qu'ils jugent insultante, d'autres pensant qu'il faut rechercher les racines du mythe à un niveau psychiatrique. " Les visions nocturnes qui ressembles aux attaques de vampires seraient des manifestations de spectropathie (angoisse du néant et peur de la nuit qui se montrent par un sentiment d'oppression et des hallucinations spectrales). Comme toutes les peurs, elle est très contagieuse, d'où le caractère épidémique des visions. Le vampirisme a aussi parfois été interprété, dans la littérature médicale, comme une représentation symbolique de la peste ou de la rage humaine. Le vampire a, comme le loup-garou, la réputation de provoquer des cataclysmes (épidémies, inondations, famines, etc.) et de faire une activité recrudescente durant les épidémies de peste. Les morts étaient dangereux pendant la peste, et enterrés rapidement, parfois même vivants, et cela pourrait expliquer l'état de certaines personnes car elles tentaient de sortir de leur cercueil, se blessant et saignant. Par ailleurs, les symptômes de la peste (pâleur, apathie, fièvre, hallucinations…) pourraient correspondre à ceux des victimes atteintes de vampirisme passif. Le vampirisme aurait donc été le transfert d'angoisses morbides ou de symptômes médicaux dans le domaine du surnaturel. Pour le Psychiatrique, il faut mentionner ceux que l'on surnomme vampires-humains et qui sont présents dans notre société. Il s'agit de personnes qui boivent du sang, principalement pour le maintien de leur santé et de leur jeunesse. La consommation de sang de bétail pour cette raison était fort répandue jusque il y a peu, et les abattoirs étaient fréquentés souvent. Louis XI, le pape Innocent VIII et le comte de Charolais semblent ne s'être pas contentés de sang animal mais avoir également consommé celui de jeunes enfants. Dans un registre plus sinistre on peut mentionner la comtesse Erzsébet Bathory qui, dans son château des Carpathes, au XVIe siècle, saignait plusieurs centaines de jeunes filles afin de se baigner dans leur sang ou de le boire. Des recherches récentes de Radu Florescu et Raymond Mc Nally, grands spécialistes du Dracula historique, sembleraient démontrer qu'il ne dédaignait pas eux aussi, à l'occasion, de consommer le sang de leur victimes. Plus près de notre époque, dans les années cinquante, en Angleterre, John Haigh, surnommé le Vampire de Londres, assassina neuf personnes pour boire leur sang. Cette fixation sur le sang, appelé Hématomanie, est beaucoup plus répandue, quoique sous une forme inoffensive, qu'on pourrait  le croire, de nos jours. Plusieurs spécialistes se sont penchés sur ces cas et y ont consacré des livres entiers. Selon eux, il pourrait y avoir environ cinquante mille personnes se livrant actuellement à des pratiques vampiriques aux États-Unis. La plupart déclarent avoir ressenti l'envie de boire du sang dès leur enfance ou le début de leur adolescence, et certains prétendent être sujets à de sévères photophobies ou désordres sanguins. La majorité d'entre eux reçoivent le sang qu'ils boivent de donneurs volontaires. Tous pensent en retirer quelque chose de spécial comme des perceptions extra sensorielles, une meilleure santé ou la préservation de leur jeunesse. Pour la plupart c'est le moyen de se rapprocher des autres de manière quasi-surnaturelle. De véritables réseaux de vampires sont organisés dans les différentes régions des États-Unis et rares sont ceux qui vivent leur différence en solitaire. Tous décrivent leur envie de sang comme un besoin,le carrefour  quelquefois vital, mais ne se déclarent pas prêts à la violence ou au meurtre pour le satisfaire. Les explications qu'ils fournissent quant à ce besoin sont très variées, mais chez la plupart, on retrouve des histoires d'enfances malheureuses. Quels que soient les effets de leur manie sur eux, ils sont très certainement psychosomatiques vu qu'il a été médicalement prouvé que l'organisme ne synthétise pas le sang, qu'il passe dans les organes digestifs sans être absorbé. Mais le sang a toujours été une substance chargée de symboles pour les humains, symbole de la force vitale et investi d'une certaine spiritualité. Pour beaucoup de religions, le sang est symbole d'impureté, comme chez les bouddhistes. Pour d'autres, comme pour la religion hébraïque, il est à la fois réceptacle de l'âme et chargé d'une connotation funeste. Il n'est pas rare, dans beaucoup de peuples primitifs, d'absorber le sang d'un ennemi vaincu pour s'approprier ses vertus. Et le sang est également un élément indispensable de la magie rouge ou noire. L'ingestion du sang est l'objet de beaucoup de tabous. En cela le christianisme présente un retournement puisque le sang du Christ est donné en partage aux fidèles après le repas.